
GABARIT + BOUCHE, BAVE, MAIN
LOUISON VALETTE - Compagnie Phonème & CLARISSA BAUMANN - Cohue
Lieu NEUFNEUF (anciennement RING - scène périphérique)
⇁ Dans le cadre du festival Supernova #10
Double spectacle · Danse
Propos
GABARIT - LOUISON VALETTE
La performance Gabarit s’active autour d’une installation sonore dont les corps sont dépendants. À travers l’expérience de la notion de standardisation et de normalisation, les corps s’accommodent d’un dispositif chargé d’objets, de sons standardisés qui contraignent à se mettre en action, à travailler. Les corps sont appelés par le dispositif sonore. De quelles manières aborde-t-on un gabarit que l’on s’impose ?
Gabarit aborde les questions de standardisations à travers la fréquence du diapason. La recherche se porte sur la fabrication de l’harmonie, de se mettre d’accord, de faire la même chose, en même temps, de la même manière, en somme de normaliser nos comportements.
À partir de dispositifs sonores, spatiaux et physiques, la pièce interroge les mécanismes de fabrication de gabarits.
Avec des éléments sonores conventionnels mais détournés, LA440 cherche a faire l’expérience d’un environnement sonore complexe créant une interdépendance entre la « machine » et l’humain.
Les corps font l’expérience d'un dispositif sonore qui les contraints. Réveils, postes de radios, pédales de loop, amplis, micros, câbles, boite à musique, ces éléments participent à l’effort de s’accorder, de fonctionner ensemble.
BOUCHE, BAVE, MAIN - CLARISSA BAUMANN
Pensé comme un projet chorégraphique pour un solo ouvert à différentes formes (installation, ateliers, écriture), bouche, bave, main, prend la langue au pied de la lettre, à la fois comme système de signes propre à une communauté d’individus, permettant de s’exprimer et communiquer, et comme organe charnu et musculeux.
À partir d’un dialogue imaginaire engagé avec l’artiste brésilienne Lygia Clark (1920 – 1988) et la performance La Bave Anthropophage (1973), la langue se transforme et se déploie dans l’espace pour devenir corps, paysage, texte.
Ce désir de considérer le langage dans sa dimension physique, tactile et sonore, s’incarne dans un travail acoustique mené avec le musicien Olavo Vianna, qui donne leur juste place aux sons du corps, des textures de la voix à la respiration, en passant par des écoutes plus subtiles de l’estomac ou de la salive.
Bouche, Bave, Main est une performance où le langage touche la langue et la langue se déroule de la bouche tel un fil qui se prend entre les mains dans la chaleur de la salive. l’enchevêtré chaud-humide-langue se confond aux lignes des mains, aux lignes de l’espace, se déroule, s’étale, se dépose par terre. les mains cartographes, en manque (ou en guise) de mots avancent dans l’espace, dessinent, esquissent des gestes dans l’air en suivant les contours de ce qui n’est pas ou plus ou pas encore...

Distribution
GABARIT / Chorégraphie et Création Sonore : Louison Valette
Interprétation : Océane Crouzier & Louison Valette
Musicien : Martin Poncet
Regard dramaturgique : Sylvain Cartigny
Lumière : Stan Bruno Valette
Photo : ©Josselin Apertet
BOUCHE, BAVE, MAIN / Chorégraphe : Clarissa Baumann
Collaboration artistique : Olavo Vianna & Ametonyo Gomes Da Silva
Création sonore : Olavo Vianna
Production : Lucie Belland
Photo : ©Alban Van Wssenhove
Durée par spectacle : 30mn
En partenariat avec : le Théâtre Sorano, dans le cadre du festival Supernova#10
Tarif unique double spectacle : 10€